The dead girl

Bande Annonce


Réalisateur : Karen Moncrieff
Interprètes : Toni Collette, Brittany Murphy, Marcia Gay Harden
Genre : Drame
Durée : 1H25min.


Synopsis : "Une jeune femme a été assassinée.
Sa mort va bouleverser la vie de cinq personnes :
L'étrangère qui découvre le corps.
La soeur qui espère que le corps est celui de sa soeur disparue.
L'épouse qui pense que son mari pourrait être le tueur.
La mère qui enquête sur ce qu'était la vie de sa fille.
La fille qui rêvait de changer de vie..."


Mon avis perso : ce sera sans moi.


Petit plus : Primé à Deauville
The Dead Girl à reçu le Grand Prix du jury du 33e festival de Deauville (présidé par André Téchiné), en 2007.

Blue girl
The Dead Girl est le deuxième film de Karen Moncrieff après Blue Car, un autre drame sur la condition féminine avec plusieurs points de vue où une jeune fille mal dans sa peau arrivait à s'épanouir dans la poésie et dans sa relation avec son professeur.

Un cas de conscience
A la base du film, la réalisatrice Karen Moncrieff s'est inspirée d'une expérience réelle: elle faisait partie du jury d'un procès sur une jeune prostituée et s'est aperçue, au cours des différents témoignages de ses proches, que son regard changeait sur cette fille et qu'elle était en fait une jeune mère très malheureuse. Cette expérience l'a tellement trpublée qu'elle a voulu rassembler différents portarits de femmes à travers The Dead Girl pour montrer combien certaines femmes souffrent sans qu'on s'en rende compte. Elle a notamment écrit ces personnages à partir des affaires personnelles de la jeune fille: un sac à main, un peigne et une petite poupée.

Dead Girl(s)
Le film est composé en cinq segments distincts: "la Mère", "la Soeur", "l'Etrangère", "L'Epouse" et "la Fille morte". Chaque portrait éclaire un peu plus la personnalité de la jeune fille morte tout en montrant les conséquences de ce drame sur plusieurs personnes. De plus, pour Karen Moncrieff, chaque femme est aussi quelque part une "dead girl", car elles font des choix décisifs en tant que femme qui les oblige à tuer une part d'elles même.

Une question personnelle
Selon la réalisatrice, un film doit pouvoir répondre à une question personnelle chère à l'auteur. Dans ce cas précis, la réalisatrice cherche à répondre à cette question qui l'obsède: "Comment pouvons nous vivre dans un monde où les femmes et les enfants sont régulièrement en danger et peuvent frôler le pire à tout moment ?". Karen Moncrieff veut que son film sensiblise le spectateur sur la condition des femmes et déclenche une vraie prise de conscience. source Allociné